Dieu est mort
Rappel des faits : Anges et Démons travaillaient. Archanges et Princes Démons
intriguaient, les humains naissaient, mourraient et s'entretuaient...
Bref tout allait bien dans le meilleur des mondes. Quand la pire des
catastrophes est arrivée. Une catastrophe imprévisible,
incompréhensible, inimaginable, qui allait changer à jamais la face du
monde.
Dieu est mort. Et de manière totalement ridicule. Dieu est mort à cause d'une manette.
Cela fait quelques temps déjà que Dieu se désintéressait de la terre,
des humains et de la lutte quotidienne de ses Archanges et de ses
Princes Démons. Il faut dire qu'il avait découvert un nouveau terrain
d'exploration fascinant : les univers parallèles.
Dieu ne s'en était jamais occupé auparavant. Et puis, en s'aidant des
nouveaux progrès de la technologie humaine (les hommes sont décidément
pleins de surprises). Il a construit, dans sont repaire, le dernier
étage de la plus haute tour d'argent du Paradis, un laboratoire qui lui
a permis de détacher son esprit et de l'envoyer visiter ces "autres
réalités".
Ce qu'Il découvrait là-bas devait être fascinant parce qu'au fur et à
mesure que les années passaient, Il oublia de plus en plus ses tâches
habituelles pour se perdre, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, dans
ses explorations.
A la porte du laboratoire, dans un couloir, se trouvait une manette.
C'était celle qui contrôlait le maintien du lien entre notre monde,
notre réalité, et ces univers parallèles jusqu'où Dieu avait étendu son
esprit. Les experts avaient prévenu : si cette manette était
brusquement baissée, le lien entre Dieu et son ancrage dans notre
univers serait brusquement rompu. Les conséquences probables seraient
catastrophiques : l'esprit de Dieu, privé de la réalité d'où il tire sa
force, se dissoudrait. Bref, Dieu mourrait.
Dans ce cas, pensez-vous sûrement, on aurait du protéger cette manette
au lieu de la laisser dans un couloir désert. Mais pourquoi ? Qui, au
Paradis, pourrait vouloir du mal à Dieu ?
Puis la
catastrophe arriva. La manette se baissa, nul ne sait pourquoi. Et la
nouvelle se répandit comme une traînée de poudre au Paradis et en Enfer
: "Dieu est mort !".
Un accident, sûrement.
Comment imaginer autre chose ? La manette devait être mal huilée, ou
quelque chose comme çà. Elle a sûrement du s'abaisser toute seule.
Répétons-le, comment imaginer qu'au Paradis quelqu'un puisse en vouloir
à Dieu ? Quant aux Princes Démons, ils ne peuvent entrer au Paradis
dont toutes les entrées sont gardées. Et si l'un d'entre eux avait
trouvé un moyen, comment imaginer que même un Prince Démon puisse
commettre le plus grand de tous les crimes ?
Non... Vraiment, il s'agit sûrement d'un accident. Sûrement...
Les archanges et les princes démons font leur entrée chez Regis.
D'abords Andréalphus, prince démon de la luxure
Baal, le prince démon de la guerre
Valefort, prince démon des Voleurs
Crocell, prince démon du froid
Blandine, archange des vents
Jesus, le fils du patron et Yvonne archange des sources
L'archange Dominique, le bras armé de Dieu
Regis, le patron du bar
Mais pendant ce temps que faisait Malphas, prince démon de la discorde ?
Après la présentation de la soirée par Regis, la première proposition proposée par Valefor est débattue
Les négociations sont interrompues par une blague de Crocell...
Du coup, interruption de scéance, les archanges essayent de se mettre d'accord sur un vote commun. Le vote de Dominique évidemment...
De son côté, Baal diffuse un certain nombre de ragots auprès des autres princes démons...
Crocell en profite pour s'échapper et aller raconter une autre petite blague
Valefor et Andrealphus semblent un peu désabusés...
Si seulement les archanges avaient le sens de l'humour, la situation serait peut être moins tendue entre Dominique et les autres archanges.
La tension est palpable !
Yvonne tente même une approche envers Baal. Qui se finira sûrement par l'expression préférée de ce dernier ("Ta gueule !")
Elle ne recevra pas le même accueil de tous les autres princes démons.
La soirée se terminera sur le vote de la troisième proposition de Dominique
